Le hameau de La Giandola fut longtemps un lieu d’étape sur la route Nice-Turin, aussi appelée « route du sel », avec des auberges et relais pour le repos des hommes et des bêtes.
Une caserne y a accueillit des troupes militaires sardes puis françaises, comme les chasseurs alpins, ainsi que des gendarmes à partir de 1860.
Ce hameau a eu aussi une activité industrielle puisque des scieries à marbre et à bois, avec un entrainement hydraulique, étaient installées sur la rive droite de la Roya.
En 1647 une chapelle dédiée à sainte Anne, saint Augustin et sainte Barbara est construite près du pont sur le torrent Maglia. Le Pape Pie VII en déplacement entre Paris et Rome y célébra une messe, au début du XIXème siècle.
En 1963, un hameau de forestage où furent logés, pendant plus de quinze ans, une trentaine de familles de Harkis, fut construit sur un terrain appartenant à l’EDF. Le Conseil Municipal décida en 1964 de lui donner le nom de « Hameau de L’Olivaie ». A la fin des années 1970, les baraquements furent détruits et un lotissement fut construit pour loger les Harkis dans des conditions dignes avant de leur permettre d’accéder à la propriété.
De nos jours, le hameau de la Giandola ne compte plus autant d’activités économiques mais accueille une population qui ne cesse d’augmenter. Les familles de Harkis sont nombreuses à y vivre encore.