Libre

Ce hameau d’environ 80 habitants se situe à 600 mètres d’altitude et est réputé pour la culture de ses oliviers.

En 1947, tous les déplacements se faisaient à pieds, à dos d’ânes, de mulets ou d’hommes. Les cultures principales étaient l’olivier, la vigne, la lavande.
Passage obligé pour les randonnées, en direction de l’Italie ou de Breil sur Roya, ce petit hameau est constitué de 7 hameaux essaimés sur un « balcon » naturel faisant face à Piène : Hameau de l’église (où se trouve l’église Saint Michel), Cotté, Aubé, Borgoni, Frugoni, Giastèvé, les Braghette , un huitième hameau abandonné nommé Cabe se trouve à l’extrémité de Libre.


Piène-Haute

Petit village perché, situé à 613 mètres d’altitude, le hameau de Piène Haute compte 60 habitants l’hiver et 150 habitants l’été.

Les ruines du Vieux château* témoignent de son ancienneté.
Son nom « Piène Haute » a suscité bien des débats au cours de cette longue histoire. Primitivement
« Penna », puis « Penna Alta » (certains traduisent « Piène Haute ») il s’est transformé en « Piena » pour ne pas le confondre avec un autre « Penna », situé dans les Abruzzes. Le nom de Piène Haute fut définitivement retenu en 1947 lors de son passage à la France.


Piene Basse

Ce hameau a été créé principalement lors de la construction de la route entre Vintimille et Breil inaugurée en 1888. Il était en territoire Italien jusqu’en 1947.

Il y fut construit la douane française au lieudit « riou » et la douane italienne 300 mètres plus bas.

A la construction de la ligne de chemin de fer Nice-Coni, une gare frontière est établie, suivie d’une usine électrique française en 1928 et 1929. Ce qui entraine l’arrivée d’une population relativement importante et par la suite, la construction de l’usine électrique italienne pour l’équipement de la ligne de chemin de fer a encore amené des habitants.

 Il y fut construit une chapelle dans les années 30.

Il y avait plusieurs commerces, restaurants, épicerie, tabac, bazar ainsi qu’une école.

Suite à la suppression des frontières, à la fermeture de la gare, à l’automatisation de la centrale électrique, le hameau a vu sa population et ses activités décliner progressivement. La Tempête Alex, les 2 et 3 octobre 2020, a lourdement sinistré le hameau de Piène-Basse entrainant le départ de la plupart des habitants et la démolition d’une grande partie des bâtiments.


La Giandola

Le hameau de La Giandola fut longtemps un lieu d’étape sur la route Nice-Turin, aussi appelée « route du sel », avec des auberges et relais pour le repos des hommes et des bêtes.

Une caserne y a accueillit des troupes militaires sardes puis françaises, comme les chasseurs alpins, ainsi que des gendarmes à partir de 1860.

Ce hameau a eu aussi une activité industrielle puisque des scieries à marbre et à bois, avec un entrainement hydraulique, étaient installées sur la rive droite de la Roya.

En 1647 une chapelle dédiée à sainte Anne, saint Augustin et sainte Barbara est construite près du pont sur le torrent Maglia. Le Pape Pie VII en déplacement entre Paris et Rome y célébra une messe, au début du XIXème siècle.

En 1963, un hameau de forestage où furent logés, pendant plus de quinze ans, une trentaine de familles de Harkis, fut construit sur un terrain appartenant à l’EDF. Le Conseil Municipal décida en 1964 de lui donner le nom de « Hameau de L’Olivaie ». A la fin des années 1970, les baraquements furent détruits et un lotissement fut construit pour loger les Harkis dans des conditions dignes avant de leur permettre d’accéder à la propriété.

De nos jours, le hameau de la Giandola ne compte plus autant d’activités économiques mais accueille une population qui ne cesse d’augmenter. Les familles de Harkis sont nombreuses à y vivre encore.

Ville de Breil sur Roya
Horaires

Du lundi au vendredi : De 09h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h00

Adresse

29 Boulevard Rouvier, BP10
06540 BREIL SUR ROYA

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